Les Editions du Management

7, rue Pestalozzi

75005 Paris

Téléphone : 01 43 36 25 19
Exemple de présentation complète d'une société
extraite du Guide des Sociétés
de Capital-Investissement


de Jean-Baptiste Hugot et Isabelle Lefrançois
Treizième édition : mai 2020

Meeschaert Capital Partners
12, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Tél. : 01 83 75 50 00
www.meeschaertcapitalpartners.com

Création : 2015
Meeschaert Private Equity : société de gestion de fonds

Actionnariat : Meeschaert et les managers

Effectif : 15 chargés d’investissement

Fonds gérés : 320 M€ (investisseurs privés, institutionnels français et étrangers) : en mid cap MPEF 220 M€, en small cap 100 M€

Participations actuelles : en mid cap 5 pour un total investi de 130 M€, en small cap 20 pour un total investi de 100 M€

France Invest, ISR, Charte PRI

➤ Capital-développement 20 %
➤ Capital-transmission 80 %

Investissements :
Nombre d’op. chaque année : 5-6 pour un total de 80 M€
Participations majoritaires ou minoritaires, administrateur
Investissement unitaire : en mid cap compris entre 10 M€ et 30 M€, en small cap entre 3 M€ et 10 M€
Valeur des entreprises recherchées : en mid cap entre 30 M€ et 100 M€, en small cap entre 10 et 30 M€

Notre opinion
Les nouvelles équipes sur le marché du private equity ne sont pas légion. Meeschaert Capital Partners en fait partie. Meeschaert (prononcez mescar) est une vieille maison de gestion de fortune (6,5 milliards $ sous gestion, 12 000 clients), fondée en 1935 sous la forme d’une charge d’agent de change par la famille éponyme. Ses clients lui demandaient des placements dans le non coté. D’où le lancement à partir de 2015 de Meeschaert Private Equity, une société de gestion agréée AMF. Le groupe a fait appel à un homme du métier, Hervé Fonta. Celui-ci a fait ses classes chez Arthur Andersen (« une vraie pépinière de futurs gérants de fonds » dit-il), puis pendant sept ans chez Charterhouse, devenu Chequers (« une excellente école, très professionnelle, très analytique »), puis chez Edmond de Rothschild Capital Partners.

Être un nouvel entrant sur ce marché ultra-concurrentiel du private equity nécessite des arguments nouveaux à faire valoir.

Le premier pour Meeschaert est de savoir aller chercher des entreprises hors du marché, des affaires à l’actionnariat compliqué auxquelles l’investisseur propose des solutions. « 70 % de nos opérations ne sont pas intermédiées. Un quart d’entre elles sont des clients de la maison. Nous débrouillons souvent des imbroglios capitalistiques, nous organisons des successions ».
L’autre argument est sa capacité à transformer les entreprises. Souvent revendiquée par les confrères, cette aptitude se vérifie dans les chiffres. « Nos cinq investissements dans le mid cap ont débouché sur un doublement de la taille et de l’ebitda en deux ou trois ans ». Meeschaert s’emploie si bien à faire évoluer les entreprises, que toutes changent de nom en cette occasion ! Exemples, Arjowiggins Healthcare, la division emballages stériles médicaux du papetier Arjowiggins, a été sortie du groupe, rebaptisée Sterimed, et fortement développée, notamment à l’international avec des acquisitions au Mexique, en Chine et en France. TCS, qui fait du transport urgent, est passé en deux ans, sous le nom de Sterne, de 20 M€ à 200 M€ de chiffre d’affaires, dont 45 % à l’international, nouveau pour lui. JLI, qui fait du transport scolaire d’enfants handicapés, croît de 20 % par an, sous le nouveau nom de My Mobility.

Cette dernière opération illustre une autre caractéristique, tout à fait remarquable, de Meeschaert : son attention aux aspects humains et responsables de ses opérations. Une préoccupation devenue furieusement à la mode, à une époque où chacun se veut plus écologiquement et socialement responsable. Sauf qu’ici elle prend des formes concrètes incontestables. Il n’investit que dans des entreprises françaises, et choisit des activités compatibles avec ses valeurs : le traitement du handicap, les économies d’énergie (comme Aterno, qu’il vient d’acquérir, et qui fabrique des matériels de chauffage). L’investisseur exige que tous les salariés prennent part au LBO de leur entreprise (« sinon nous ne faisons pas l’opération »). Nous sommes loin de ces patrons de fonds qui signent d’ardentes tribunes dans la presse sur l’actionnariat salarié, que leurs participations ne pratiquent jamais… Une partie du carried interest gagné est reversé à des fondations. Enfin Meeschaert veille chez ses participations au respect de ces valeurs. Chez My Mobility il a intégré tous les chauffeurs (3 000), qui sont devenus des salariés de l’entreprise, et non des prestataires uberisés corvéables à merci et peu contrôlables. Et il a converti la plus grande partie de sa flotte de véhicules aux énergies propres. « Ce souci est dans l’ADN du groupe, qui a été le premier, en 1994, à lancer un fonds éthique coté », rapporte Hervé Fonta, qui, toujours passionné, considère que « l’humain ne se fait pas au détriment de la rentabilité, mais la sert ».
Meeschaert, dans sa partie private equity, s’organise autour de trois marchés. Le premier est le mid cap, des affaires faisant entre 30 et 100 M€ de chiffres d’affaires, où il investit de 10 à 30 M€. Son fonds, lancé en 2016, fait 220 M€ et a été investi dans les quatre entreprises présentées précédemment. Le second est le small cap, où il a investi 100 M€ dans vingt opérations (de 10 à 30 M€ de CA). Enfin un fonds immobilier de 300 M€ rachète des actifs, immeubles d’habitation ou de bureau, que l’investisseur s’emploie, là aussi, à transformer.
En immobilier et en small cap, Meeschaert PE est toujours majoritaire. Dans le mid cap il l’est dans la moitié des cas, sinon « actionnaire de référence avec au moins 40 % du capital », à la façon d’un Edrip (devenu Andera Partners), qu’Hervé Fonta a fréquenté chez Rothschild.

Chaque marché a sa propre équipe (8 chargés d’investissement en mid cap, 6 en small cap), sa société de gestion (Meeschaert Capital Partners en mid cap, Meeschaert Capital Développement en small cap), ses fonds spécifiques… mais le comité d’investissement est unique. Les chargés d’investissement ont tous eu une expérience entrepreneuriale. Ils présentent, comme les autres employés de la structure (35 personnes au total) des profils souvent atypiques. La directrice administrative par exemple, Cristel Ebroussard, est docteur en sciences politiques, a fait sa thèse sur la mafia sicilienne, et a été championne d’escrime !
Selon la logique de plateforme, des équipes support servent les trois départements, dans les domaines de la finance, l’administratif, les relations investisseurs, le digital, le M & A, la transformation des entreprises. Des personnes externes (une quarantaine) les épaulent dans leur intervention dans leurs participations : spécialistes de la supply chain, contacts à l’étranger…

Matériellement, Meeschaert Private Equity est installé dans les bureaux majestueux du groupe sur le rond-point des Champs-Élysées.

Contact :
Hervé Fonta, président
Cristel Ebroussard, directeur administratif

Portefeuille :
En mid cap :
Aterno (matériels de chauffage de confort de la maison), ID Systèmes (édition de logiciels métiers), My Mobility (transport de personnes handicapées), Sterimed (emballages médicaux stériles), Sterne (logistique)
En small cap (extrait) :
Aprodia (installation et maintenance de distributeurs de boissons), Everko (opérateur téléphonique), Microstars (crèches), Netco (conseil en communication), Saines Saveurs (boulangeries traditionnelles), Séquences (fournitures et équipements pour PME)


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